A MME DAGNY PRZYBYSZEWSKA.
BELLE DU CHARME FROID DE TA CITÉ NATALE
TU M’APPARAIS ENFIN! TOI QUE NUL NE VEUT VOIR,
ET TON DIVIN SOURIRE ÉCLAIRE LE JOUR NOIR
DES PRISONS DE LA VIE OBSTINÉE ET FATALE!
VOIS, LE SOLEIL ÉTEINT SA GLOIRE IMPÉRIALE:
DESCENDS DU BALCON BLEU DE TON CALME MANOIR
ET VIENS! JE VEUX NOYER MON AME AU GRAND MIROIR
DE TES YEUX CHERS PARÉS DE PENSÉES NUPTIALES!
VIENS, AH VIENS! NOUS IRONS PARMI LES FLORAISONS
ÉTERNELLES! ET, SOUS LE REVE DES ALLÉES,
SILENCIEUSEMET, JE PERDRAIS LA RAISON —
ET J’ENTENDRAIS LA VOIX DES AMES EN ALLÉES
CHUCHOTER D’OUBLI — ET JE DIRAIS DES ORAISONS —
ET JE M’ENDORMIRAIS DANS TA ROBE ÉTOILÉE!
WINCENTY BRZOZOWSKI.
[Texten hämtad ur Życie, nr 1 1900, s. 11.]